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Vivarte au cimetière des éléphants du commerce

Michèle Warnet I Les Echos I 19 juil. 2021


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Comment Vivarte, ex-fleuron de la distribution, a-t-il fini par sombrer ? Rebaptisé en 2001, l'ancien groupe André a cédé en juillet les magasins Minelli à un groupe d'entrepreneurs. C'était la dernière enseigne qu'il détenait. Quelques semaines avant, la même opération avait eu lieu avec la marque de prêt-à-porter Caroll dont les 470 boutiques ont rejoint le groupe breton Beaumanoir. D'ici la fin 2021, le groupe aura totalement disparu.

Fondé en 1896 à Nancy, le groupe est un véritable élément du patrimoine économique français. Monté à Paris et devenu depuis Vivarte, il s'est construit sur une offre de bas prix. En 1994, le groupe compte 800 magasins et rachète à tout va. Un « Dassault de la chaussure » qui était devenu un conglomérat de l'habillement en général.


Les raisons de la chute sont à chercher dans la succession de rachats qu'il a connu, accroissant sa dette. Le textile et la chaussure sont aussi sur un marché qui a subi une baisse de quelque 25 % en 10 ans. Et l'e-commerce a achevé de tailler des croupières aux gros groupes physiques comme Vivarte. Il a commencé à vendre pour se désendetter, entamant une spirale qui l'a entraîné vers sa chute .


La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juillet 2021. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Philippe Bertrand (journaliste spécialiste de la distribution aux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : MARTINI VIRGILIO/MARADJI/SIPA. Sons : Coluche « La Publicité » (1979), Ina, André, Eram, Le Parisien, AFP.TV.


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